L’assistance au suicide est-elle suffisamment réglementée en Suisse ?
Ces dernières années, le nombre de suicides assistés rapporté à l’ensemble des décès en Suisse a nettement augmenté : il est passé de 0,2% (1999) à 2,1% (2022). Si cette augmentation se poursuit, la proportion devrait atteindre 5% d’ici 10 à 15 ans. Le cadre juridique de l’assistance au suicide est défini par le code pénal et la loi sur les stupéfiants. Quand bien même les directives médico-éthiques de l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) fournissent des garde-fous aux médecins, l’assistance au suicide se trouve essentiellement dans les mains d’institutions privées. Quel est le cadre juridique et institutionnel nécessaire ? Le cadre existant est-il suffisant ? Quelles sont les mesures requises pour protéger les groupes vulnérables ?
